Dans le cadre du PAPI complet du Gapeau, de nombreuses opérations de travaux sont inscrites, notamment dans les axes 6 : « Ralentissement des écoulements » et 7 : « Gestion des ouvrages de protection hydraulique. Le détail de ces opérations est accessible dans la présente rubrique.
Le bassin versant du Gapeau compte 158 seuils. Ces seuils sont anciens, construits pour la plupart dès le XVe siècle pour irriguer la plaine et développer l’agriculture. Ces seuils ont toutefois des effets sur la morphologie : érosion progressive par la rétention des sédiments et phénomène d’incision à l’aval.
Plusieurs seuils du bassin versant ont été identifiés comme impactant le transit sédimentaire mais également la continuité piscicole (difficulté de montaison des espèces).
Le seuil de la grassette est un vieil ouvrage maçonné présent sur Gapeau aval. Il s’inscrit dans un environnement urbain de la Crau. Outre le ralentissement de la charge résiduelle (gravier intéressant pour les habitats benthiques) provenant de l’amont il constitue un fort obstacle aux migrations piscicoles (note MRM 4).
L’ouvrage de 12 m de large est en bon état. Sa retenue est aujourd’hui presque comblée, elle s’entend sur 530 m dans un environnement urbain avec un espace de promenade urbaine en rive droite sur env. 250 m. L’ouvrage présente une hauteur de chute estimée à 2,3 m infranchissable par les espèces cibles.
Le dérasement du seuil est la solution optimale pour permettre de rétablir la continuité écologique (piscicole et sédimentaire). Le dérasement va provoquer un réajustement de la pente d’équilibre du Gapeau au droit du site. Le profil en long en amont va s’abaisser et ainsi permettra d’augmenter ponctuellement la capacité hydraulique du cours d’eau.
Début de l’étude de conception prévue en 2025/2026.
86 400 € HT
FA6-6-SEUILS Voir le document
Le bassin versant du Gapeau compte 158 seuils. Ces seuils sont anciens, construits pour la plupart dès le XVe siècle pour irriguer la plaine et développer l’agriculture. Ces seuils ont toutefois des effets sur la morphologie : érosion progressive par la rétention des sédiments et phénomène d’incision à l’aval.
Plusieurs seuils du bassin versant ont été identifiés comme impactant le transit sédimentaire mais également la continuité piscicole (difficulté de montaison des espèces).
Le Réal Martin aval et le Meige Pan sont des axes prioritaires pour la continuité écologique qu’il s’agisse de la continuité piscicole (notamment pour l’anguille) ou sédimentaire. D’un point de vue sédimentaire, plusieurs ouvrages ralentissent fortement le transfert de la charge de fond de l’amont vers l’aval en raison de la diminution des capacités de charriage induit par l’effet de retenue (perte d’énergie par l’effet de rupture de pente des lignes d’eau). Cette zone est stratégique dans le sens où ils sont situés sûr et à l’aval du Meige Pan, rare affluent susceptible de fournir des apports secondaires.
L’aménagement consiste à déraser les ouvrages, si l’absence d’usage est confirmée et selon les conditions d’acceptabilité ou à aménager les ouvrages pour restaurer la continuité écologique.
Etude de maitrise d’œuvre en cours (bureau d’études ANTEA-Group)
Dossier règlementaire : 2025
Travaux : 2025/2026
178 200 € HT Réal Martin
150 000€ HT Meige Pan (action 6-12 du PAPI)
FA6-6-2 Seuils Réal Martin Voir le document
FA6.12-Restauration Meige Pan Voir le document
Le seuil de La Clapière fait obstacle à la continuité écologique. C’est un ouvrage prioritaire du PDM du SDAGE 2016- 2021. La Métropole Toulon Provence Méditerranée est propriétaire de l’ouvrage.
La qualité de l’eau est dégradée du fait des rejets domestiques et des phénomènes d’eutrophisation. Les habitats ne sont pas épargnés avec un colmatage algal du substrat.
Ce tronçon présente un peuplement piscicole peu diversifié et dominé par l’anguille. Des zones de fraie de cyprinidés d’eau calme sont potentiellement présentes.
3 solutions ont été étudiées :
1/ Arasement complet : Le dérasement du seuil est la solution optimale pour permettre de rétablir la continuité écologique (piscicole et sédimentaire), d’autant plus que l’ouvrage ne fait plus l’objet d’un usage d’irrigation.
2/ Arasement partiel et aménagement d’une passe à poissons : Cet aménagement entrainerait un abaissement local de la ligne d’eau mais nécessiterait un confortement des berges et un déplacement de la station hydrométrique.
3/ Aménagement d’une passe à poisson : Au vu de la hauteur de l’ouvrage, un aménagement en berge est le plus adapté, de type passe naturelle ou passe à bassins / passe à anguilles.
La solution retenue par le comité de pilotage en 2022 est l’aménagement d’une passe à poisson.
Maitrise d’oeuvre: ANTEA group
2022 : Choix du scénario d’aménagement, recrutement du maitre d’œuvre
2023: Etudes d’avant projet
2024 : Dossier règlementaire – Travaux (2024/2025)
400 000 € HT
FA6-6 Seuils Voir le document
Le barrage Jean Natte est un vieil ouvrage. Il est localisé à la confluence du Gapeau et du Petit Réal et est toujours en fonctionnement. Traditionnellement il alimentait la ville d’Hyères. Son usage est avéré puisqu’il alimente le canal Jean Natte où de nombreux prélèvements sont présents (irrigation) jusqu’au parc Olbius Riquier. En aval, le surplus de débit est utilisé comme recharge de la nappe alluviale du Gapeau en amont du barrage antisel.
Son impact sur la continuité sédimentaire est fort notamment en raison de sa hauteur de chute importante (4m) et de la longueur de sa retenue. D’ailleurs de nombreux atterrissements, à la granulométrie intéressante pour les habitats aquatiques (graviers) sont présents au niveau de son remous solide. La pression qu’il exerce aussi sur la continuité biologique est importante. On note la présence d’un plan incliné sur la rive droite dont la fonction n’a pas été déterminée à ce jour.
Compte tenu de son usage actuel, du droit d’eau, de sa qualité paysagère et de la sociabilité attaché à l’ouvrage, son arasement n’est pas envisagé. Une solution d’équipement est proposée.
Afin de rétablir la continuité piscicole, une passe à poissons peut être proposée, il pourra s’agir d’une passe naturelle en berge, d’une passe à bassins ou d’une rivière de contournement en fonction de l’emprise foncière disponible.
Afin de rétablir la continuité sédimentaire, une vanne de fond sera étudié
Etudes en 2025/2026
229 200 € HT
FA6-6-Seuils Voir le document
Crue de dimensionnement : Q<Q5 et Q20
L’étude hydraulique réalisée pour le dossier Loi sur l’eau en 2023 prévoit de :
552 000 € HT
Les aménagements permettent une réduction sensible de l’emprise de la zone inondable avec mise hors d’eau de la moitié des bâtis concernés en l’état actuel par les inondations pour des crues fréquentes (Q<Q5) soit une mise hors d’eau de 87 habitations et 2 enjeux économiques. Les conditions se retrouvent nettement améliorées en amont et en aval de l’autoroute A57.
4 128 400 € HT
FA6-8 Voir le document
Les aménagements permettent de protéger l’intégralité des enjeux pour une Q5 (type évènement 2005). Les gains restent très importants jusqu’à une crue centennale même si la moyenne des hauteurs d’eau résiduelles se situe entre 50 cm et 1m.
2022/2023
2024 :
2025-2027
1 724 000 € HT
FA6-9 Voir le document
Crue de premiers débordements : Q5/Q10
De nombreux ouvrages hydrauliques franchissant le cours d’eau sont sous-capacitaires.
Le vallon réalise un coude à 90° en sortie des 3ème Borrels. Ceci a pour conséquence d’engendrer des débordements localisés entravant la circulation et inondant les habitations voisines.
L’analyse hydromorphologique du cours d’eau montre que dans la traversée du village des 3e Borrels, le ruisseau des Borrels est très fortement incisé (entre 2,5 à 3 m de profondeur pour une largeur de 4 m). Le ruisseau est dans cette zone coincé entre la voirie d’une part et les habitations de l’autre.
La ripisylve est très dégradée avec la présence de nombreuses espèces invasives.
Opérations prévues :
Crue de dimensionnement : Q30
Début des études de conception en 2024.
800 000 € HT
Les aménagements permettent une mise hors d’eau de 112 bâtis par rapport à l’état actuel à Q5, dont 65 à usage d’habitation et 14 économique (soit la totalité des entreprises situées dans la ZAC en aval de l’autoroute A57).
Pour la crue de dimensionnement Q10, 120 bâtis sont mis hors d’eau dont 55 à usage d’habitation et 14 économiques. Pour des crues d’occurrences supérieures, les hauteurs d’eau sont sensiblement diminuées et les débordements en rive gauche du Saint-Lazare en aval de la voie ferrée supprimés jusqu’à Q30.
2022 / 2023 :
2024 / 2025
2025/2027 :
1 500 000 € HT
FA6-11 Voir le document
Le Meige Pan est un affluent rive droite du Réal Martin qui traverse la commune de Cuers. C’est un des rares affluents du bassin versant à être encore une source de production de sédiments pour les cours d’eau du bassin versant, déficitaires en sédiments.
Le transport et le dépôt de sédiments sont importants pour l’équilibre des cours d’eau car ils participent :
Le Meige Pan a un fonctionnement déséquilibré, il est incisé dans la plaine, de plus, de nombreux déchets se trouvent dans ses berges à aval .
Les opérations envisagées sont :
Cette action est proposée sur l’aval du Meige Pan à l’aval de l’A57, là où la granulométrie des apports secondaire est la plus intéressante pour la continuité sédimentaire et les berges du cours d’eau sont les plus dégradées.
2022-2024 :
2025 : négociation foncière
Travaux : 2025/2026
525 000 € HT
FA6-13 Voir le document
Le Farembert, le Réal Collobrier, le Réal Martin et le Merlançon sur la commune de Pierrefeu-du-Var sont des cours d’eau soumis à de fortes pressions (merlons) et sont fortement incisés. Leur fonctionnement est fortement altéré. L’action FA 6-13 du PAPI complet du Gapeau prévoit une action de restauration sur ces cours d’eau par enlèvement des merlons notamment.
Farembert
Merlançon, Réal Martin, Réal Collobrier
2022/2024 : Etudes de faisabilité sur le Merlançon, Réal Martin, Réal Collobrier
2025/2026 : Conception (Maîtrise d’œuvre) – dossier règlementaire – concertation foncière
2026/2028 : Travaux de restauration.
Restauration du Farembert : 3.500 000 M€ HT
Restauration du Merlançon, Réal Martin, Réal Collobrier : 1 000 000 € HT
FA6-13 Voir le document
PLAQUETTE "Un merlon en bord de rivière, un danger pour soi et pour les autres" Voir le document
Le Vallon de Valbonne est un affluent en rive gauche du Réal Martin responsable d’inondations récurrentes de la route départementale RD12 reliant Hyères à Pierrefeu-du-Var.
L’analyse des anciennes cartographies ou photographies aériennes montre que le tracé actuel du vallon n’a pas évolué si ce n’est que le lit mineur de celui-ci a été conforté par des enrochements à son virage au niveau de la départementale RD12.
Par ailleurs, l’ouvrage de traversée de la route situé au droit du garage automobile est sous-dimensionné et contribuer à aggraver la submersion de la chaussée et les débordements vers les enjeux isolés voisins.
Il est prévu de :
Etudes préliminaire en 2022/2024 (associé à l’opération locale : Hyères, étude sur les possibilités de remobilisation des espaces de bon fonctionnement et d’optimisation des zones d’expansion des crues de la vallée de Sauvebonne et de réduction de l’aléa inondation du quartier de Quitivier).
721 600 € HT
Crue de premiers débordements : Q5
Les ruisseaux du Rayolet et du Rabouchon sont responsables de débordements de faible intensité sur la commune (hauteurs < 1 m quelle que soit l’occurrence de crue étudiée). L’ouvrage de traversée du centre-ville a toutefois été identifié comme sous-capacitaire et semble pouvoir engendrer des débordements indésirables pour plusieurs habitations du centre urbain. Cet ouvrage appartient au Conseil Départemental (RD 12).
Il sera proposé de redimensionner l’ouvrage sous-capacitaire du Rabouchon afin d’améliorer les
écoulements et les débordements indésirables en bordure de centre-ville. Crue de dimensionnement : Q30.
Travaux 2025/2026.
134 400 € HT
L’objectif de l’action est limiter les pressions (protection de berge, endiguement) et de restaurer la connectivité latérale par de la restauration physique du lit.
Réflexion en cours sur la mise en oeuvre de l’opération au regard de son efficacité.
223 200 € HT
L’étude préalable menée par la Métropole TPM dans le cadre du PAPI d’intention, terminée en 2023, n’a pas trouvé de solutions suffisamment efficaces sur le site des Salins pour réduire la vulnérabilité des enjeux de la partie urbaine des Salins situés à l’aval. Le site des Vieux salins est une zone humide jouant déjà un rôle de ralentissement dynamique lors des crues.
Le test hydraulique de surcreusement des bassins ne montre aucune amélioration au niveau des parties urbanisées et la création d’une liaison entre le canal de Ceinture et le Gapeau, n’a qu’une efficacité très limitée sur la partie urbanisée du hameau des Salins (-30cm à Q10 et -10 cm à Q100 par rapport à l’état actuel) au regard du montant des travaux 1.4M€. La réduction de la vulnérabilité du bâtît est la solution privilégiée (Action 5-1 PAPI).
Le quartier de l’Oratoire est soumis à des inondations récurrentes produites par les débordements intervenant au déversoir de Plan du Pont. Près de 250 habitations sont ainsi exposées dans ce quartier, soit plus de 700 personnes, dès une crue supérieure à Q10.
Les aménagements prévus sont :
Mise hors d’eau pour les crues fréquentes , soit 240 habitations pour une crue vicennale (Q20). Mise hors d’eau partielle pour Q30 et réduction significative des hauteurs d’eau pour la crue centennale (20 à 50 cm).
2.5 millions € HT
2020: recrutement de l’assistant à maitrise d’ouvrage (SCP) et du prestataire naturaliste (Naturalia)
2021 : recrutement du maitre d’oeuvre (Egis-Eau) , réalisation des inventaires faune/flore, réalisation des investigations topographiques.
2022 :
2023: dépôt et instruction des dossiers réglementaires et acquisition foncière
2024 /2025 : travaux
Travaux de stabilisation de la berges de l'Oratoire - Partie 1 - SMBVG -Réunion ASL - 30062022 Voir le document
Travaux de stabilisation de la berges de l'Oratoire - Partie 2 - EGIS -Réunion ASL - 30062022 Voir le document
1 269 600 € HT
2022:
2024:
2025 : Dossiers réglementaires ;
2026 / 2027 : Travaux.
FA7-3 Voir le document
Solliès-Ville – Les DAIX : A l’aval de la traversée urbaine de Solliès-Pont, le Gapeau s’incise progressivement dans son ancien remplissage fluvio-glaciaire et ce, dans un contexte actuellement très péri urbanisé. A l’aval des seuils, comme c’est le cas à l’aval du barrage des Mauniers, le lit est particulièrement encaissé. Cette situation est très problématique quand des érosions de berge apparaissent alors que des forts enjeux riverains (habitat groupé, infrastructure type voirie) sont présents.
Au regard de l’encaissement du lit mineur du Gapeau en cet endroit, des opérations de stabilisation des berges sont à prévoir. Il est proposé de recréer les berges afin de garantir de manière durable la protection des enjeux riverains (jardins et maison).
Solliès-Toucas, les Papèteries/La Guiranne : Le Gapeau s’enfonce peu à peu dans les méandres ceinturant le lotissement des Papèteries du Gapeau et de la Guiranne. Sur cette zone, les érosions en rive gauche et rive droite fragilisent les berges fortement urbanisées, menaçant directement des habitations. Des opérations de confortement de berges seront réalisées.
2023/2024 : AVP
2025 : Foncier / dossier règlementaire
2026/2027 : Tavaux
1 000 000 € HT
